WINTZENHEIM 14-18

Val d'Argent - Vallée de Sainte-Marie-aux-Mines


Photos scannées à partir de négatifs originaux sur plaques de verre 10x15 et 13x18

Ces photos sont dues à Mar. Diloisy St Kreuz (Lebertal)

DILOISY (prénom ??) résidait à l'époque à Sainte-Croix-aux-Mines, dans une maison située 78 rue Maurice Burrus, qui faisait partie du domaine du château de Maurice Burrus.

Photo VA 001

Moment de détente. On joue aux cartes.

Qui, où, quand, quoi ?

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

Photo VA 002

Cycliste ou estafette.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

Cycliste ou estafette ? Le port par ce simple soldat du porte-carte et la surabondance d'armement (pistolet non-réglementaire dans son étui cuir et la carabine Mod. 1898) tendrait à l'identifier comme tel. Le masque à gaz (Gummimask) a été sorti de son étui pour compléter la panoplie guerrière. La tunique revêtue est du Mod. 1916 (Bluse) avec rabat dissimulant les boutons.

La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.292)

Photo VA 003

Landsturm.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.86)

Photo VA 004

Mitrailleuse M.G.08 en position.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

Mitrailleuse M.G.08 en position. Élément essentiel de la défense des premières lignes et souvent seule susceptible de repousser un assaut, la mitrailleuse était également très vulnérable. Il convenait de la protéger lors des bombardements précédant une attaque d'infanterie, mais également de la mettre rapidement en batterie à ce moment. Le service de la mitrailleuse exigeait des qualités de sang-froid de la part de l'équipe qui la servait.

La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.268)

Photo VA 005

A droite : Die Deutschen Barbaren.
Au milieu : Zur Hungerabwehr Kanone.
A gauche : Kommt her zu mir, alle, die ihr hungrig und durstig seid : ich will euch erquicken ! Feld=Küche (d'après Matthäus 11,28).

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

Les "barbares" allemands régalent à Sainte-Croix-aux-Mines. Autour de la cuisine roulante, leur générosité s'étale. Les enfants se prêtent à cette mise en scène, trop heureux, en ces temps difficiles, de bénéficier de cette aubaine. Surnommée "canon contre la faim" (Hungerabwehrkanone), la roulante se pare en outre d'une citation extraite du Nouveau Testament pour faire bonne mesure. La plupart des soldats présents sont des sous-officiers ou des Feldwebel. Tous portent la casquette.

La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.284)

Photo VA 006

A bicyclette.

Qui, où, quand, quoi ?

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

Photo VA 007

Portrait.

Photo prise dans le jardin du photographe DILOISY à Sainte-Croix-aux-Mines.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

Photo VA 008

Baraquements à Fertrupt.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

A Fertrupt, dans le vallon de la Bourgonde, s'étagent des baraquements destinés à recevoir des troupes et des chevaux en cantonnement. A la fin de la guerre, elles sont également utilisées pour héberger des ouvriers du service auxiliaire (Hilfsdienst). Mais la position se révèle de moins en moins sûre. Le 6 mars 1918, un obus français explose dans l'une des baraques. Le bilan s'élève à neuf tués et une trentaine de blessés. Le camp n'en sera pas pour autant évacué et continuera à servir, y compris aux troupes françaises, après l'Armistice.

La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.300)

Photo VA 009

Soldat du L.I.R. 80.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

Ce soldat du L.I.R. 80 est prêt à monter en lignes. La manière de porter le fusil, en la circonstance un Mauser G.88 (Gewehr Mod. 1888), en travers de la poitrine, est celle la plus commune et la plus pratique car elle dispense de tenir l'arme à la bretelle. L'indispensable canne ne sert pas que pour la figuration, elle a une réelle utilité pour soulager l'homme lorsqu'il doit se déplacer dans cette région montagneuse.

La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.150)

Photo VA 010

Groupe avec chevaux.

Qui, où, quand; quoi ?

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

Photo VA 011

Atelier. Gott segne das ehrbahre Handwerk.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

"Que Dieu bénisse l'honorable métier". Dans un atelier d'armurerie improvisé à Sainte-Croix-aux-Mines, des ouvriers spécialisés, sous l'uniforme, se préoccupent de réparer une mitrailleuse. Mettant leur  point d'honneur à toujours fournir un travail soigné quelles que soient les circonstances, ils mettent en avant cette devise. On retrouve cette dernière, avant-guerre, présente sur des photos d'ateliers et même sur des chopes ou des pipes de corporation. La tradition corporative subsiste même en temps de guerre.

La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.286)

Photo VA 012

Deux soldats de la Landwehr. 

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

Dans la cour d'un charron, deux soldats posent avec les chevaux amenés à un maréchal-ferrant. Un petit chien bâtard les accompagne, tenu en laisse au bout d'une cordelette. Cette scène très bucolique comporte fort peu d'éléments liés au contexte militaire. Les deux hommes de la Landwehr ne sont plus très jeunes et ressemblent plus à des paysans allant aux champs qu'à des foudres de guerre. Les chevaux semblent bien entretenus.

 La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.285)

Photo VA 013

Portrait.

Qui, où, quand, quoi ?

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

Photo VA 014

Landsturm Friedberg, hessois.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

A Sainte-Croix-aux-Mines, ce soldat hessois du bataillon de Landsturm Friedberg pose devant l'objectif du photographe local. La plaque du ceinturon est ornée d'une simple couronne sans devise du grand-duché de Hesse. Dans l'une des bottes, d'un modèle non règlementaire, est glissé un discret poignard de chasse ou de tranchée dont seul le manche dépasse.

La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.95)

 

Photo VA 015

Sous-lieutenant du 8e bataillon de chasseurs.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

La tunique de drap de qualité au col saxe est issue de chez un tailleur civil. La casquette, volontairement déformée est également de fabrication extra-réglementaire, collant tout à fait à la personnalité du sous-lieutenant du 8e bataillon de chasseurs. Le ruban de la croix de fer, aux couleurs de la Prusse, atteste qu'il ne s'agit pas seulement d'une apparence.

La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.116)

Photo VA 016

Der Schlak - ??

Es kann ja nicht immer so bleiben. Markirch.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

La chambrée des philosophes. Ces quelques soldats en cantonnement à Sainte-Marie-aux-Mines confient à un écriteau de soin d'expliciter la scène : "Ca ne peut pas rester toujours ainsi". Deux années de guerre commencent à peser sur leurs épaules et l'aspiration à retrouver la paix et surtout la vie civile ne semble pourtant qu'un rêve auquel on se livre les yeux fermés. Le seul soldat encore en uniforme porte le ceinturon d'artilleur avec étui à pistolet de type non règlementaire. Deux autres, d'après leurs numéros de col appartiennent au L.I.B. Kaiserslautern.

La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.100)

 Photo VA 017

Estafette cycliste d'un régiment d'infanterie.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

L'estafette cycliste d'un régiment d'infanterie pose avec son vélo. Le porte-documents (Meldetasche) est suspendu au côté gauche du ceinturon. Du côté droit, on distingue l'étui en cuir de son arme individuelle, un petit pistolet d'un modèle non réglementaire, et l'indispensable lampe de poche pouvant, le cas échéant, suppléer l'absence d'éclairage sur la bicyclette (habituellement fourni par une lampe à acétylène).

La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.292)

Photo VA 018

Hessois du L.I.B. Siegen devant une borne

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

Deux Hessois du L.I.B. Siegen posent devant une borne. Ils sont chaussés de brodequins, compte-tenu de la pénurie de bottes. Le pantalon est pour l'homme de gauche d'un modèle ancien participant de l'ancien uniforme de temps de paix. Il porte une plaque de ceinturon du modèle prussien alors que son voisin dispose d'une plaque hessoise frappée de la couronne grand ducale. Les cartouchières sont du MOD. 1909.

La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.111)

Photo VA 019

Sous-officier.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

Le visage de ce jeune sous-officier est déjà marqué par les dures conditions des combats dans les Vosges. Les traces de boue sur les bottes et le pantalon indiquent que le passage chez le photographe est tout à fait impromptu. A côté de son étui à pistolet, il porte une baïonnette courte Mod. 71/84 qui équipait fréquemment les unités de mitrailleuses, et la dragonne de sous-officier.

La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.290)

Photo VA 020

Bavarois du bataillon de Landsturm Kaiserslautern.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

La présence à Sainte-Croix-aux-Mines d'un Bavarois du bataillon de Landsturm Kaiserslautern a de quoi intriguer. Les chiffres et lettre en métal agrafés au col (II B 1) indiquent son appartenance à cette unité. Pourtant le passage de cette dernière dans le Val de Lièpvre n'est pas corroboré par les archives connues. Les éléments officiels font état de sa présence en Roumanie pendant presque toute la guerre. Son apparition dans le secteur a dû être de courte durée.

La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.100)

Photo VA 021

Portrait.

Officier à cheval.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

Photo VA 022

Mitrailleur.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

Fraîchement décoré, ce jeune soldat arbore sa croix de fer à la boutonnière, ce qui, en règle générale, n'est pas autorisé. Il porte au ceinturon un étui de P.08. S'agissant d'un homme de troupe, malgré sa casquette payée de ses deniers, on a vraisemblablement à faire à un mitrailleur. Chaussé de solides brodequins, il utilise, comme beaucoup d'autres, des bandes molletières s'inspirant de la mode militaire française.

 La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.291)

Photo VA 023

Portrait. Casques à pointes.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

Photo VA 024

Landsturm-Infanterie-Bataillon Kempten.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

Ce sous-officier du Landsturm-Infanterie-Bataillon Kempten (I.B.13, porté en chiffres métalliques sur le col de sa tunique) arbore le cordon de tir de première classe ainsi que le ruban de rappel de la croix de fer à la boutonnière. Sa paire de jumelles constitue non seulement un accessoire de circonstance, mais quasiment un attribut de sa fonction. Sa coiffure porte le bandeau de camouflage.

La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.98)

Photo VA 025

Kaiserlich-Deutsche Feldpoststation.

(collection Jocelyne Ritzenthaler)

La station de poste de campagne 129  de Sainte-Croix-aux-Mines est installée sur la ligne d'étapes. Elle constitue en fait un bureau intermédiaire. A l'exception de cette dernière, une annexe a également fonctionné avec la numérotation 129a. L'échelon supérieur est constitué par les bureaux expéditionnaires, trois par corps d'armée  (Feldpostexpeditionen) et l'agence des postes (Feldpostamt) au niveau du quartier-général de chaque corps. Tous ces échelons sont dotés de voitures et camions postaux.

La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre (p.286)

Les légendes des photos sont tirées du livre "1914-1918 La Grande Guerre dans le Val de Lièpvre", Jean-Claude Fombaron - Jacques Hortier, Jérôme Do Bentzinger Editeur.

A suivre...

Merci à Maurice Sublet et Claude Rauss pour leurs précisions.

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